Pour l’abrogation de la réforme des retraites !
Pour la défense du service public !
Grève et manifestation le mardi 1er octobre 2024
à l’appel de l’intersyndicale nationale CGT-FSU-Solidaires (public/privé)
Macron a désigné Barnier premier ministre, au mépris des votes qui ont largement rejeté Macron et sa politique. Tout le monde l’a compris, c’est un gouvernement de guerre contre les travailleurs qui se met en place. D’ailleurs, le gouvernement annonce vouloir réaliser 110 milliards d’euros de coupes dans les budgets d’ici 2027, la plus sévère coupe depuis la 2nde Guerre Mondiale !
Qui est visé ?
Les collectivités locales, accusées de creuser la dette !
Le 1er octobre, c’est l’occasion d’interpeller la Maire de Paris : Mme Hidalgo, allez-vous relayez la politique d’austérité exigée par le gouvernement ?
Pour notre syndicat CGT SSCAAT, c’est non ! Rien ne justifie de réaliser des coupes, au nom d’une dette qui n’est pas la nôtre. De l’argent, il y en a dans les exonérations de cotisation sociale des entreprises, dans les aides publiques aux entreprises (180 milliards chaque année) et dans le budget militaire qui a augmenté de 40 % (413 milliards d’euros pour les 6 prochaines années) !
Les fonctionnaires !
Ainsi, le gouvernement envisage d’ajouter 1 voire 2 jours de carence supplémentaires. Mais également, de supprimer 10 % du traitement en cas d’arrêt maladie ! Est-ce la faute du fonctionnaire s’il tombe malade ?
Le gouvernement voudrait aussi s’attaquer au régime des Autorisations Spéciales D’Absence (ASA) : suppression de jours accordés pour fête religieuse, réduction des jours enfants malades et pour décès d’un proche ! Enfin, est envisagé un renforcement des contrôles et des sanctions sur les arrêts de travail.
Pour sa part, le syndicat CGT SSCAAT appelle à la grève et à la manifestation le 1er octobre prochain pour revendiquer:
- l’abrogation de la réforme des retraites. La retraite à 60 ans maximum à taux plein avec 37,5 années de cotisation (55 ans pour les catégories actives et 50 ans pour les catégories insalubres), et la défense de la CNRACL.
- l’abrogation des réformes de l’assurance chômage.
- La sécurité sociale à 100%
- Le point d’indice à 6 € et les refontes des grilles pour un minimum à 2200€ /mois.
- La défense du service public, notamment au travers du statut des fonctionnaires avec l’abrogation de la loi de « transformation de la fonction publique », l’annulation du projet de loi Guérini,
Manifestation départ 14h Denfert-Rochereau
le mardi 1er octobre
Pour tout contact : syndicat-cgt-sscaat@paris.fr
A la Ville de Paris, les agents sont confrontés à des réorganisations à marche forcée (DLH), à la pression au résultat alors que partout le sous-effectif est la règle, à des bâtiments dont la gestion est cédée au privé, entraînant de l’inconfort thermique, mais également la mise en danger de la santé des agents, avec des infiltrations d’eau…mais aussi, à la remise en cause du statut de fonctionnaire par la généralisation du recrutement de contractuels, au blocage des carrières (notamment pour des agents ayant le diplôme d’architecte), au laxisme de la municipalité vis-à-vis des faits discriminatoires (racisme notamment…), aux salaires qui n’augmentent pas au rythme de l’inflation.
Ainsi, la Ville de Paris vient de communiquer qu’elle a prévu des enveloppes de 5 % d’augmentation pour la RIFSEEP et CIA pour les catégories B et C, et 4,5 % pour les A. Cette augmentation ne concerne que les primes, et de ce fait ne compense absolument pas l’inflation. Enfin, faut-il rappeler que cela détermine le montant de l’enveloppe, mais les attributions individuelles se font « à la tête du client »…
Concernant l’ASPP, la Ville de Paris a mis en place la suppression du poisson et de la viande le mercredi et le vendredi. En réalité, il s’agit d’une mesure d’économie, cette même logique qui conduit à diminuer le grammage des steak hachés (de 150 à 120 gr), et qui conduira demain à fermer les cantines de la Ville ! Si elle s’intéressait réellement à la santé des agents, elle commencerait par embaucher suffisamment de médecins pour réaliser toutes les visites médicales nécessaires, alors qu’à la DCPA, une direction où les agents sont confrontés à l’amiante, aux maladies pulmonaires et autres cancers, il faudrait au moins 3 fois plus de visites que celles possibles jusqu’à présent (et alors que le médecin référent vient de partir!!).
Le 1er octobre, c’est aussi l’occasion d’interpeller notre employeur, la mairie de Paris, pour :
- – la re-municipalisation de toutes les tâches aux entreprises privées et l’arrêt immédiat de toutes les privatisations.
- – l’arrêt des suppressions de postes, le recrutement au statut et la titularisation de tous les emplois précaires, le remplacement des absence longue durée (maternité, maladie, CET avant départ en retraite…)
- – l’augmentation de 400€ de l’IFSE pour tous, l’attribution du Ségur pour tous les métiers du soin et du lien
- – l’arrêt des réorganisations à marche forcée, qui désorganisent les services, visent souvent à dégrader le service public et à supprimer des postes, et sont source de mal-être au travail et de risques psycho-sociaux ;
- – l’arrêt également de la pression sur la réalisation de l’objectif, alors que le sous-effectif est généralisé !
- – l’embauche urgente de médecins pour réaliser toutes les visites médicales nécessaires pour les agents !
- – le rétablissement de la viande et du poisson au choix dans les cantines ASPP les mercredis et vendredis, pour une restauration variée et de qualité, respectant les régimes et contraintes alimentaires de chacun
- – l’arrêt de la tolérance vis-à-vis d’attitudes discriminatoires (racisme et autres…), et en particulier l’annulation de toute sanction pour Bruno et Ibrahima de Paris-Musées
Alors, partout, réunissons-nous, discutons de la situation, établissons nos revendications,
et allons les chercher !